Laurence Anconetti
- Auteur
- Primo-romancière
- Franco-Italienne
- Auto-éditée
Qui suis-je ? Laurence Anconetti, une femme à la fois posée et rêveuse. J’étais il y a quelques années encore assistante marketing. Lectrice passionnée de divers romans policiers et de thrillers, je baigne désormais dans le plaisir de l’écriture. Prise d’un élan d’enthousiasme, je me suis mise à écrire mon premier roman, une histoire de Cold Case mûrie de longue date.
Pourquoi le Storytelling ?
Pour capter votre attention sur mon nouveau roman. « Hors Tracé », une enquête policière qui vous précipite dans les abysses ténébreux du passé.
Interview, impressions...
- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, nous parler de vous, de vos influences ?
Bonjour, je m’appelle Laurence Anconetti, j’ai 41 ans et je suis l’heureuse maman de trois petits garçons. Née d’un père italien et d’une mère française, j’ai passé mon enfance entre la France et l’Italie.
Puis je me suis installée à Paris pour les études et le travail. Après avoir obtenu mon BTS assistante de gestion, je suis devenue assistante marketing dans une grande entreprise, puis gestionnaire logistique. Je suis passionnée de dessin au style manga, de voyages, de séries, et de lecture. Mon univers est centré sur les romans policiers, thrillers et judiciaires, tels que ceux de Camilla Läckberg, Elizabeth George, John Grisham, Keigo Higashino ou bien encore Mo Hayder.
- Est-ce que l’envie d’écrire un livre vous anime depuis longtemps ?
J’ai toujours été créative et aimé écrire, même petite. Je dessinais surtout des histoires, sous forme de BD pour mon petit frère. D’autant que je m’en souvienne, j’ai toujours eu l’envie d’écrire un roman, sans images, mais c’était de l’ordre du rêve, plus que de la réflexion. De nature timide et réservée, j’ai mis énormément de temps à oser me lancer. Puis, peu à peu, cette envie s’est essoufflée avec les obligations quotidiennes : le travail, les enfants, la famille, les occupations, la vie de tous les jours… Il a fallu que je trouve le temps et que j’aille chercher la confiance au fond de moi-même pour mener à bien ce projet.
- D’où vous est alors venu le déclic pour vous lancer dans l’écriture de « Hors Tracé » ?
Une discussion avec ma grand-mère italienne. En réalité, mon personnage masculin principal, Jack Calpoccini, existe dans mon esprit depuis de nombreuses années. Lors de mes trajets quotidiens en métro et en RER, pour passer le temps monotone et chronophage, je développais mentalement l’histoire de mon personnage. L’intrigue s’est mise en place, le regard perdu à observer les stations défiler. Une histoire ressassée, améliorée et enrichie, restée plusieurs années dans mon esprit.
Le déclic comme je vous le disais, une discussion avec ma grand-mère sur le passé. Je me suis dit, il faut que je mette l’histoire de mon personnage sur papier et que ces anecdotes soient mises en lumière. Comment ? L’idée du Cold Case s’est alors imposée tout naturellement, à travers Chloé Walker. Le temps d’écriture s’est installé, dès que j’ai quitté la région parisienne pour un meilleur cadre de vie pour ma famille. Soutenue par mon mari, je me suis lancée dans le projet fou d’écrire mon premier roman.
- Qu’est-ce qui vous a amené à l’auto-édition ? Qu’est-ce qui vous a motivé à faire ce choix ?
Les maisons d’édition sont de plus en plus sollicitées et le risque est d’attendre à tout jamais qu’on vous réponde ou d’essuyer refus sur refus au point de perdre son enthousiasme. Je l’ai constaté en envoyant mon roman à huit maisons d’édition ciblées. Au bout de six longs mois, seulement deux ont répondu.
Des réponses standards, stipulant qu’en dépit de ses qualités, ils ne peuvent pas envisager la publication, car leurs maisons publient très peu de livres chaque année. Ils m’ont ensuite suggéré l’auto-édition. Et pourquoi pas ? Je ne me suis pas laissée démotiver. Je me devais de mener mon projet jusqu’au bout. Je me suis donc orientée vers Amazon direct publishing. Avec l’auto-édition, vous avez le contrôle sur toutes les étapes de publication. L’auto-édition ne doit pas être vu comme une finalité, mais plutôt comme un point de départ. Il ne me reste plus qu’à faire preuve de rigueur et de patience pour développer ma communauté et promouvoir les ventes.