Je découvre que l’absence a une consistance. Peut-être celle des eaux sombres d’un fleuve, on jurerait du pétrole, en tout cas un liquide gluant, qui salit, dans lequel on se débattrait, on se noierait. Ou alors une épaisseur, celle de la nuit, un espace indéfini, où l’on ne possède pas de repères, où l’on pourrait se cogner, où l’on cherche une lumière, simplement une lueur, quelque chose à quoi se raccrocher, quelque chose pour nous guider. Mais l’absence, c’est d’abord, évidemment, le silence, ce silence enveloppant, qui appuie sur les épaules, dans lequel on sursaute dès que se fait entendre un bruit imprévu, non identifiable, ou la rumeur du dehors.
Orlando
4ème de couverture personnalisé :
Orlando est l’image des milles et une vie dont nous disposons, que nous étouffons et que seul Orlando libère. Car il lui donné de vivre trois siècles en ayant toujours trente ans.
D’abord jeune lord comblé d’honneurs, il est nommé ambassadeur en Turquie. Devient par la suite, une femme et rejoint une tribu de bohémiens, puis retourne sous les traits d’une femme de lettres dans l’Angleterre victorienne.
Assoiffée de vie et de poésie, tout comme Virginia Woolf, Orlando traverse les siècles et accumule les sensations. Il déploie les multiples facettes qui composent notre être. La nature de l’homme et de la femme, l’amour, la vie en société, la littérature, tout est dénudé.
Avis personnel sur ce livre :
J’avais beaucoup entendu parler de ce livre quand je l’ai commencé. Ce livre prouve que je ne lis pas suffisamment de livres classiques, ou anciens car j’ai eu beaucoup de mal à le lire. Alors je ne l’ai pas lu en entier pour éviter d’avoir un avis négatif dessus. Ce qui est certain c’est que je le relirais un jour quand j’aurais lu un peu plus de classique.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.