Ici, elles se battent pour la survie de leur usine. Là, ils marchent contre le mariage pour tous. Ailleurs encore, il enchaîne les contrats précaires, et elle, cubaine, s’installe pour pallier un désert médical. Montée du FN, crise du logement, de l’emploi, peur de la mixité sociale… A travers ces récits de vie, Florence Aubenas esquisse les dynamiques qui agitent une France parfois désorientée.
« À force de quais de gare et de pourquoi, les textes choisis finissent par dessiner, en pointillé, un territoire, ou plutôt un pays. La France. »
Le quai de Ouistreham
4ème de couverture personnalisé :
Florence Aubenas souhaite faire un reportage sur la précarité mais elle veut vivre l’expérience elle-même afin de fournir un témoignage au plus proche de la vérité. Pour cela, Florence part pour Caen et s’inscrit au chômage avec pour seul bagage le Bac. Elle ne révèlera pas qu’elle est journaliste. A Pôle Emploi, on va lui proposer de saisir sa chance et devenir agent de propreté dans des entreprises. Cet ouvrage est le récit de cette plongée dans le monde de la précarité. Un monde où on ne trouve plus d’emploi mais des « heures ».
Avis personnel sur ce livre :
‘Le quai de Ouistreham’ est un ouvrage très intéressant, dans lequel Florence Aubenas nous montre la difficulté du travail d’agent de propreté. La difficulté de trouver des heures, la difficulté de vivre ou survivre avec un salaire inférieur au SMIC. C’est un récit qui peut plaire tout comme choquer car les employés de ménages, sont décrits comme des moins que rien par les employeurs. Ils sont mal traités par les employeurs et les employés des entreprises, que ces personnes nettoient. Dans certains cas ils sont même « invisibles ». C’est un ouvrage qui peut plaire surtout si on s’intéresse à l’actualité. Ce livre, que j’ai beaucoup aimé, fait réfléchir et peut changer certaines mentalités.
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