Catherine Kitty Genovese n’aurait pas dû sortir seule ce soir de mars 1964 du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le quartier de Queens à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : « Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle. » On arrête peu de temps après Winston Moseley, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie d’à peine trente ans. Mais savait-on que le martyr de Kitty Genovese a duré plus d’une demi-heure, et surtout, que trente-huit témoins hommes et femmes, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n’est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l’indifférent ?
A la fois récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, traversée d’un New York insalubre et résurrection d’une victime, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.
De fièvre et de sang
4ème de couverture personnalisé :
L’histoire débute quand une jeune femme se réveille entièrement nue sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu’elle va mourir, elle le sent au plus profond d’elle-même. La douleur semble insignifiante en comparaison de la peur, que cette jeune femme ressent…
Le commandant Vauvert, travaillant pour la police de Toulouse, va mener l’enquête en compagnie d’Eva Svärta, une profileuse albinos travaillant à Paris. La profileuse, qui est un personnage excentrique et hors norme, a un véritable sixième sens qui fait d’elle une redoutable traqueuse de l’ombre.
Qui est donc le coupable que les deux commandants traquent ? Une réincarnation ? Un spectre ? Ou une créature d’un autre monde ?
Avis personnel sur ce livre :
Dans ce livre nous suivons Alexandre Vauvert et Eva Svärta, qui sont tous les deux policiers dans des domaines différents. Ils pourchassent des tueurs en séries qui s’inspirent de la légende sur Elisabeth Báthory. Elisabeth est une noble du 16-17° siècle et aurait tuée plusieurs femmes selon les rumeurs, et elle se serait baignée dans le sang de ses victimes afin de garder sa jeunesse. Pour en revenir au livre il y a un mélange de thriller et de fantastique.
Pour « De fièvre et de sang » j’avais en pause ma lecture, car je pense que si je l’avais lu d’une traite, je n’aurais pas autant apprécié que cela ma lecture de ce récit. Je pense que j’avais une surdose de ce genre littéraire, qu’est policier/fantastique/thriller, au moment où j’ai commencé l’ouvrage.
J’ai trouvé l’histoire bien faite, l’écriture fluide et les personnages attachants, en particulier Eva. Pour conclure « De fièvre et de sang » est un livre palpitant et haletant. De mon point de vue, c’est un livre qu’il ne faut pas lire le soir quand on est seul(e) et que l’on est peureux(se).
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