Les textes de Günther Anders renferment le témoignage existentiel d’un Européen qui reçut une éducation philosophique de l’entre-deux-guerres. En effet, comme étudiant de Husserl et de Heidegger, Anders côtoya Hans Jonas et Hannah Arendt dont il fut l’époux de 1929 à 1937. Durant les années 50 et 60, Anders acquit une certaine renommée pour son combat contre les armes nucléaires, mené aux côtés de Primo Lévi et Bertrand Russell. Humaniste farouche, il aimait à dire, marquant ainsi sa rupture définitive avec le concept scolastique de la philosophie : « N’est-il pas plus important que l’humanité existe plutôt que la « philosophie » ? Bien que je sois classé comme « philosophe », je ne m’intéresse que très peu à la philosophie. Mon intérêt appartient au monde, de même que l’intérêt des astronomes n’appartient pas à l’astronomie, mais aux étoiles. »
Dans cet essai qui se veut une introduction à la pensée de Günther Anders, l’auteur s’attache tout particulièrement à mettre en perspective les analyses de Günther Anders portant sur l’obsolescence progressive de l’homme.
Par ce livre d’une grande clarté, Thierry Simonelli aura contribué à rendre justice à un penseur original, longtemps ignoré en France.
La patience des arbres
4ème de couverture personnalisé :
Le 21 mars 2016, Jérémy Laniel, un libraire québécois, vient passer quelques jours à Bruxelles. Le lendemain matin, plusieurs attentats terroristes touchent la ville. Le bilan est lourd. 32 morts.340 blessés. Ces événements ont inspiré à Jérémy ce texte fort. Contre la terreur, il célèbre l’importance du livre et de ses passeurs : les libraires.
Jérémy Laniel est libraire, critique et coordinateur éditorial de la revue Lettres québécoises. En plus de pouvoir le lire, on peut aussi l’entendre à différentes émissions de radio, dont La librairie francophone.
Il pense et dit : « A moi s’imposait l’idée qu’entre tous les commerces, tous pouvaient fermer, sauf un. La journée où les bombes et les balles feraient fermer les librairies, nous aurions perdu. A onze heures, comme l’indiquait l’horaire sur la porte, nous avons ouvert le grillage et déverrouillé la porte. Et nous avons attendu. »
Avis personnel sur ce livre :
Tout d’abord, un merci très chaleureux aux éditions ONLIT, pour l’envoi de ce livre. Ensuite, j’ai trouvé que le récit est magnifique et bien écrit. L’auteur va décrire ce qu’il ressent après les attentats de Bruxelles en 2016. Jérémy Laniel va aussi parler de son amour pour les livres. Il va partager son idée sur le fait que, la lecture, les livres et les libraires seront toujours plus forts que les terroristes. L’auteur pense que, le jour où les libraires seront obligés de fermer à cause des terroristes alors, tout sera perdu.
C’est un texte vraiment bouleversant. En à peine quelques pages, on ressent de très fortes émotions. Je le recommande vraiment.
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