« Les survivants se rappellent cette liste avec une telle émotion que la réalité se brouille. La liste, c’était le bien absolu. C’était la vie. Au-delà de ces quelques feuillets bourrés de noms, il n’y avait plus qu’un trou noir. » Traité comme un roman, « La liste de Schindler » est un hommage à l’Allemand Oskar Schindler. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier utilisa sa position dominante et ses relations parmi les SS pour sauver mille deux cents Juifs d’une mort certaine. La liste recensait les ouvriers qu’il comptait faire transférer de Pologne en Tchécoslovaquie, et pour lesquels il n’hésita pas à dépenser plus de cent mille reichmarks en pots-de-vin. Aujourd’hui, un arbre à Jérusalem porte son nom.
L’enfant de l’enfer
4ème de couverture personnalisé :
Cathy Glass est une mère d’accueil expérimentée et dévouée à son travail. Un jour, elle se voit confier Aimée, une fillette âgée de seulement 8 ans, qui n’a connu que le quotidien malheureux de sa mère toxicomane. La petite fille est sale et infestée de poux, elle est également agressive et illettrée. Elle va découvrir auprès de Cathy des plaisirs simples. Comme une chambre à soi, de véritables repas, ainsi que des bains et des vêtements propres et la présence d’adultes affectueux.
Le problème est que, pour l’enfant, apprécier cette nouvelle vie, c’est trahir l’amour qu’elle porte à sa mère. Sur le chemin de l’apaisement, Aimée va trouver en la personne de Cathy une oreille attentive et lui dévoiler les plus sombres moments de sa jeunesse. Une libération qui lui est nécessaire si elle souhaite aborder l’avenir avec l’innocence de ses huit ans.
Avis personnel sur ce livre :
«L’enfant de l’enfer» est un livre très touchant et que j’ai beaucoup aimé, malgré la dureté du sujet abordé. L’histoire est bouleversante et on s’attache à Aimée. Je l’ai un peu trouvé énervante de temps à autres mais, avec son histoire, son comportement est compréhensible. Au fil des pages, on se demande comment une mère peut avoir un tel comportement vis-à-vis de son enfant et, on se met à la détester. Mais quand la mère d’Aimée s’explique avec Cathy, c’est vers le système que notre colère se dirige.
En effet Aimée était depuis sa naissance sous la surveillance des services sociaux. Pourtant il aura fallu huit ans pour que l’enfant soit placée et, que la mère et la fille reçoivent l’aide dont elles avaient besoin. Heureusement pour Aimée, elle va pouvoir avoir une vie meilleure.
Dans ce livre, l’écriture est fluide et j’ai trouvé l’histoire et la façon de raconter moins dure que dans «Maman dit que c’est ma faute».
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