« À moi s’imposait l’idée qu’entre tous les commerces, tous pouvaient fermer, sauf un. La journée où les bombes et les balles feraient fermer les librairies, nous aurions perdu. À onze heures, comme l’indiquait l’horaire sur la porte, nous avons ouvert le grillage et déverrouillé la porte. Et nous avons attendu. »
Le 21 mars 2016, Jérémy Laniel, libraire québécois, vient passer quelques jours à Bruxelles. Le lendemain matin, plusieurs attentats terroristes frappent la ville. Le bilan est dramatique : 32 morts et 340 blessés. Ces tragiques événements lui ont inspiré ce texte fort. Contre la terreur, il célèbre l’importance du livre et de ses passeurs : les libraires. Jérémy Laniel est libraire, critique et coordinateur éditorial de la revue Lettres québécoises. En plus de pouvoir le lire dans diverses publications culturelles, on peut aussi l’entendre à différentes émissions de radio, dont La librairie francophone.
La femme de l’officier nazi
4ème de couverture personnalisé :
Edith Hahn est une femme juive qui a vécu cachée aux yeux de tous pendant des années. Avec l’arrestation par la Gestapo, le confinement dans le ghetto juif de Vienne, l’étoile jaune sur le manteau et l’insigne J sur les papiers, ainsi que l’envoi dans un camp de travail, difficile pour la jeune femme de vivre une vie normale. Elle devra sa survie à l’une de ses amies chrétiennes à qui elle empruntera l’identité afin de gagner Munich. Là-bas Edith rencontre Werner Vetter, un nazi, qui tombe amoureux d’elle et ils vont se marier. Alors que jusqu’à maintenant, Edith était méprisée et persécutée, elle devient une citoyenne aryenne modèle et mère d’un enfant.
Ce récit relate sans égal à la fois, le combat d’un être humain pour la vie, et la tragédie déchirante de la perte d’identité.
Avis personnel sur ce livre :
J’ai trouvé « La femme de l’officier nazi » très intéressant et très instructif. C’est un livre très bien écrit, qui raconte l’horreur et la peur dans lesquelles des milliers de gens ont pu vivre pendant des années.
Dans ce livre on suit Edith, qui est l’auteure du livre. Elle y raconte sa vie de fugitive juive pendant la seconde guerre mondiale et comment elle a épousé un officier nazi, ce qui lui a servie de couverture pendant toute cette période.
J’ai trouvé que le livre était tellement bien écrit que parfois, j’avais l’impression que l’histoire n’était pas réelle. Pourtant cette période est bien réelle, et des milliers de gens ont vécu dans la peur et la clandestinité comme Edith Hahn. C’est un témoignage très bouleversant.
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