Le moindre mal


4ème de couverture personnalisé :


François Bégaudeau fait le portrait d’une femme qui est animée par la passion du soin. Le besoin d’Isabelle de soulager les patients reste inébranlable. Malgré la mutation que connaît l’institution médicale avec la restructuration, la multiplication des actes et la compression du personnel. Parfois, c’est à se demander, comment continuer à aimer son métier lorsque l’institution à laquelle on a été si attaché se transforme si profondément ?


Avis personnel sur ce livre :


J’ai entendu parler de ce livre, que je ne connaissais pas, lors de ma première année de psychologie. Pendant longtemps je ne l’ai pas lu. Il y a quelques temps j’ai décidé de me lancer dans cette lecture. J’ai trouvé que c’était un récit très intéressant. Dans cet ouvrage, nous suivons Isabelle, une infirmière, qui a choisi son métier à la mort de son père. A savoir aider et soigner les gens.
Dans le quotidien d’Isabelle, on voit les moyens mis à la disposition du personnel médical se dégrader. Que cela ce soit le matériel ou le personnel non remplacé. Pour les hautes instances, le plus important c’est de faire des économies. On peut avoir l’impression qu’elles se fichent du personnel médical et des patients.
J’ai eu le sentiment, que certains médecins se croyaient supérieurs à leurs collègues infirmiers, aides soignants et autres. Qu’ils ne les reconnaissaient pas à leur juste valeur. Quoi qu’il en soit c’est un excellent livre que je recommande sincèrement.

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Comment continuer à aimer son métier lorsque l’institution à laquelle on a été attaché se transforme si profondément ?

« Avec la cruauté réglementaire de l’existence, il n’y a pas de position médiane. Il faut la fuir ou la prendre en main. Elle la prendra en main. C’est ça qu’elle fera. A travers chaque patient, c’est son père un peu qu’elle soulagera. »

Isabelle est infirmière au service de chirurgie du Centre hospitalier de Figeac, après des débuts dans des hôpitaux d’Ile-de-France. Au plus près du geste médical, François Bégaudeau fait le portrait d’une femme animée par la passion du soin. Affectée par la mutation profonde que connaît l’institution médicale: restructuration, multiplication des actes, compression du personnel. La solitude d’Isabelle face aux malades s’accroît. Mais son besoin de les soulager reste inébranlable.

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