Comment continuer à aimer son métier lorsque l’institution à laquelle on a été attaché se transforme si profondément ?
« Avec la cruauté réglementaire de l’existence, il n’y a pas de position médiane. Il faut la fuir ou la prendre en main. Elle la prendra en main. C’est ça qu’elle fera. A travers chaque patient, c’est son père un peu qu’elle soulagera. »
Isabelle est infirmière au service de chirurgie du Centre hospitalier de Figeac, après des débuts dans des hôpitaux d’Ile-de-France. Au plus près du geste médical, François Bégaudeau fait le portrait d’une femme animée par la passion du soin. Affectée par la mutation profonde que connaît l’institution médicale: restructuration, multiplication des actes, compression du personnel. La solitude d’Isabelle face aux malades s’accroît. Mais son besoin de les soulager reste inébranlable.
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