Pas facile de se réinsérer lorsqu’on a fait carrière de voyou. Quant à vivre de sa peinture, c’est sans doute un noble rêve mais un rêve quand même et, en plus, qui coûte cher : les salles d’exposition, c’est pas donné. C’est dire que l’histoire démarre déjà mal pour notre héros arrivé au terme de ses économies mal-acquises. Et, parce qu’une histoire qui démarre mal ne peut qu’empirer, voilà que la tentation se présente sous les traits bonasses d’une vieille crapule de ses connaissances.
Il suffirait, après tout, d’un bien petit casse sans risque pour se renflouer. Pas deux. Un seul ! Il est clair que ce pauvre Ryu Bakkara a bien peu de chances de ne pas céder, surtout avec la remise d’une avance non négligeable. Il est vrai que voler le Sang du dragon, un rubis rare entouré d’une prestigieuse légende, dans un petit musée mal protégé, c’est une plaisanterie pour lui.
La plaisanterie est déjà moins drôle quand d’autres escrocs se trouvent sur les lieux, bien décidés à récupérer l’objet et sans états d’âme sur la valeur de la vie humaine, eux. Par chance, va savoir pourquoi, un chien secourable se trouvait sur place. Seulement, dans l’échauffourée, le Sang du dragon a été perdu. Que ledit chien soit un loup-garou est un détail. De ces détails sur lesquels se fondent les complicités bien comprises. Pas un luxe, donc, si l’on considère que Ryu ne peut compter que sur une unique amie, Abby, receleuse et tireuse d’élite, aussi rose qu’un bonbon anglais mais pleine de ressources cependant.
Un quatrième membre, des plus improbables, va cependant se joindre au trio. Une vampire à tendance dépressive. Qui sait pourquoi mais, en tout cas, elle ne va pas être de trop. C’est là la fine équipe qui va se trouver face à des escrocs, des tueurs, d’autres vampires, d’autres loups-garous et une redoutable sorcière.
Bref, une histoire loufoque que l’auteur nous bâtit, comme à son habitude, autour un héros un peu naïf, un peu malchanceux qui ne s’en tire guère que parce qu’un hasard facétieux lui tient lieu de main secourable. Sans doute, parce qu’il est juste que les bons soient récompensés et les méchants punis. Rien de littéraire. Pas de prise de tête, juste le plaisir de s’amuser sans y penser le temps d’un après-midi à la plage. Lecture bien utile donc aux neurones surchargés.
La singulière tristesse du gâteau au citron
4ème de couverture personnalisé :
Rose Edelstein mord avec délice dans le gâteau au citron préparé pour ses neuf ans. Alors s’ensuit une incroyable révélation. Elle parvient à ressentir l’émotion de sa mère lorsqu’elle a confectionné ce gâteau. Sous toutes les couches, Rose perçoit le désespoir de sa maman. Ce bouleversement va entrainer la petite fille dans une enquête sur sa famille. Chez les Edelstein, tous ont un talent embarrassant : odorat surpuissant ou bien capacité de se fondre dans le décor au point de disparaitre. Pour chacun des membres de la famille, ce don est un fardeau. Tous pensent être affligés d’un mal unique, qu’il faut absolument passer sous silence.
Comment vivre lorsque les petits arrangements avec la vérité sont impossibles ? Comment supporter le monde lorsqu’une simple bouchée provoque un séisme intérieur ?
Avis personnel sur ce livre :
Alors qu’un jour je flânais à la bibliothèque, j’ai vu ce livre et j’ai été intriguée par son titre. Dans ce livre nous suivons une famille, où chacun des membres possède un talent particulier. Le livre se concentre sur Rose, qui découvre le jour de ses neuf ans, qu’elle est en mesure de connaitre les émotions des autres en mangeant ce qu’ils ont préparés. Le frère de Rose, lui, est capable de se fondre dans le décor au point de disparaitre. Leur père évite les hôpitaux car il est en mesure de savoir quand la vie va quitter quelqu’un.
Avec de telles aptitudes, on pourrait s’attendre à quelque chose de fantastique, ou que les membres de la famille se servent de leurs dons pour le bien commun. Ce ne fut pas le cas. Le livre est concentré sur Rose et ses questions et sur les plats qu’elle préfère manger pour ne pas ressentir les émotions des autres.
C’est un récit narratif et descriptif, sans scènes d’action. En plus de cela, il n’y a pas de démarcations entre les dialogues et la narration ce qui fait que nous ignorons, si c’est de la parole ou de la description.
J’ai continué ma lecture afin de la terminer car je voulais voir comment cela se terminerait. Malgré un titre accrocheur et un résumé prometteur, l’histoire n’a pas suivi et pour moi cet ouvrage fût une déception.
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