Quand Paul Sheldon, romancier à succès, apprend que l’étrange Annie Wilkes l’a sauvé de l’épave de sa voiture, il lui en est profondément reconnaissant. Pas pour longtemps. Cloué dans son lit, les jambes en miettes, il comprend très vite que l’élan de l’infirmière n’était pas exactement altruiste. En le ramenant chez elle, en le soignant, elle s’octroyait son écrivain préféré pour elle toute seule, elle avait bien l’intention de le garder pour qu’il écrive un nouveau roman, un roman pour elle. Coûte que coûte, Paul Sheldon doit faire renaitre son héroïne récurrente, Misery Chastain, morte à la fin de l’épisode précédent. La vie de Paul en dépend. Oscillant souvent entre le fantastique et le policier, l’écrivain prolifique nous offre avec ce roman une véritable histoire noire. Le suspens est infernal, l’huis clos insupportable, et le lecteur vit, page après page, la douleur de l’écrivain séquestré. L’efficacité de S. King à son paroxysme aussi bien dans le livre que dans la version cinématographique. Une terrifiante histoire de folie.
Gwendy et la boite à bouton
4ème de couverture personnalisé :
Pour accéder à Castle View, un point de vue panoramique de la ville de Castle Rock, il y a trois manières : la route 117, la Pleasant Road ou Suicide Stairs, les marches du suicide.
Durant tout l’été de 1974, Gwendy Peterson, âgée de 12 ans, monte les marches jusqu’en haut de la falaise. Au sommet de cette escalade, la fillette, rattrape son souffle et écoute les bruits des enfants du terrain de jeu, et les jeunes de l’équipe de la grande ligue s’entrainant pour le match caritatif du 4 septembre.
Un jour, un étranger l’interpelle et lui dit « hé, petite fille. Viens ici un petit peu. Il faut que nous palabrions, toit et moi ».
Sur un banc à l’ombre, se tient un homme dans un jean sombre, un manteau noir comme celui d’un costume, et une chemise blanche déboutonnée en haut. Sur la tête de l’homme, un petit chapeau noir. Viendra un temps ou Gwendy fera des cauchemars à propos de ce chapeau…
Avis personnel sur ce livre :
J’avais vu ce livre par hasard et à ce moment là, je voulais lire quelque chose de court et un livre de Stephen King celui-ci me semblait parfait. Ce livre était une bonne découverte. On y suit Gwendy qui reçoit une boite à boutons spéciale de la part d’un inconnu. Cet étranger lui dit que désormais elle est la gardienne de la boite, et qu’il reviendra la chercher quand il aura trouvé un autre gardien.
Cette boite est différente. En effet il y a deux boutons sur le dessus. Si Gwendy appuie sur l’un des deux elle recevra un bonbon ou un chocolat, si elle appuie sur l’autre elle déclenchera les malheurs de l’humanité.
En refermant le livre, ma première pensée fut que King et court n’allaient pas forcément ensemble, car je n’ai pas retrouvé la même ambiance que dans les autres livres que j’ai pu lire de lui, même si elle était légèrement présente. Pour moi, ce n’est pas le meilleur livre de Stephen King, en tout cas dans ceux que j’ai lu mais j’ai tout de même apprécié cette lecture.
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