Transportée aux urgences de l’hôpital de Strasbourg pour un malaise, Angèle Lieby commence à avoir des difficultés à s’exprimer, puis perd connaissance. On la plonge dans un coma artificiel pour l’intuber. Le quatrième jour, elle ne se réveille pas. Or Angèle est consciente et souffre sans pouvoir réagir. Pour le personnel médical, elle est très vite considérée comme morte. Le miracle: une larme. Le 25 Juillet, jour de l’anniversaire de son mariage, sa fille aperçoit une larme au coin de son œil. Elle avertit le personnel médical qui rétorque que c’est impossible. Puis Angèle bouge le petit doigt. Commence alors une longue période de rééducation qui va durer presque un an. Un cas exceptionnel pour la science. La maladie d’Angèle est le syndrome de Bickerstaff. Il peut se déclencher après une infection aussi commune qu’une rhinopharyngite… Son histoire fait aujourd’hui l’objet de présentations dans divers congrès de médecine et de recherches.
La petite fille sur la banquise
4ème de couverture personnalisé :
Un jour, alors qu’Adélaïde a neuf ans, elle se fait agresser sexuellement par un homme. Les parents de la jeune fille qu’elle est alors, la trouve en pleurs et mutique. Ils vont l’emmener au commissariat afin de porter plainte. Des années durant Adélaïde grandit sans rien laisser paraître. Vingt ans après, elle va recevoir un appel de la brigade des mineurs. L’homme qui l’a violé des années plus tôt a été arrêté. En 2016, Adélaïde affronte le violeur qui a détruit sa vie. A ses côtés 18 autres femmes, qui ont également subi les actes de cet homme.
Avis personnel sur ce livre :
Il y a quelque temps j’ai été contacté par les éditions Grasset pour être invitée au lancement d’un nouveau livre mais malheureusement je ne pouvais pas y aller, et après cela ils m’ont proposé de m’envoyer plusieurs livres pour faire un service presse et j’ai accepté avec plaisir et je tiens à les remercier particulièrement et chaleureusement.
La petite fille sur la banquise de Adélaïde Bon fait parti des livres que j’ai reçu et je dois avouer que c’est une lecture qui m’a perturbé.
L’histoire est bouleversante et triste et difficile mais racontée avec une certaine distance ce qui fait que c’est « supportable » mais dur de lire ce livre.
Dans ce livre l’auteure, avec une écriture magnifique, une force incroyable, une certaine franchise et distance, raconte son histoire, ce qu’a été sa vie après ce dimanche de Mai où un homme l’a violée, alors qu’elle n’avait que 9 ans, en lui faisant croire qu’il venait voir l’une de ses voisines.
le livre est écrit à la troisième personne du singulier féminin avec certains passages à la première personne du singulier.
Parfois quand je lisais le livre je me disais « ce n’est pas possible, ce ne peut pas être vrai » et pourtant c’est bien une histoire vraie.
J’ai trouvé l’histoire bouleversante, touchante, troublante et je suis impressionnée par le courage qu’a Adélaïde Bon pour se livrer, se mettre à nue dans ce livre, et par la force qu’elle a, elle ainsi que les autres femmes, victimes de cet homme, d’avoir pu faire face à cet individu qui a brisé leur enfance et leur innocence et qui n’a pas le courage de l’admettre et n’a pas le moindre remord.
Je dis bravo à toutes ces personnes qui ont le courage de se battre pour continuer à vivre et à tourner la page après avoir vécu une telle épreuve.
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