4ème de couverture personnalisé :

En France, le blues des flics commence à être présent depuis un moment. En 1997, un article du journal Le Monde évoquait la dérive de certains policiers, qui choisissaient le suicide au harcèlement moral de leur supérieur, ou la charge de travail trop lourde à porter. En 2014, 55 policiers se sont donné la mort. Les gendarmes ne sont pas épargnés non plus. En 2013, 23 se sont suicidés.
Avec le plan Vigipirate en 2015, la situation ne s’améliore pas. Des gardiens de la paix se mettent en arrêt maladie. Des dizaines de policiers se font porter pâle. D’autres sont au bord du Burn-Out et de l’irréparable. Durant des décennies, l’administration et les ministres ont préféré, à chaque suicide de policier et de gendarme mettre en avant des problèmes personnels.
Manuel Valls est le premier à évoquer la relation entre la rudesse du travail et les vagues de suicides. Il dénoncera aussi la politique du chiffre instaurée par Nicolas Sarkozy.

Avis personnel sur ce livre :

J’ai trouvé le récit d’Alain Hamon, très touchant et poignant. Dans ce livre intitulé « le jour où j’ai mangé mon flingue », on voit l’envers du décor du métier de policier ou de gendarme. Dans ces deux corps de métiers, les hommes et les femmes souffrent. Cependant, il est très difficile pour eux de demander de l’aide, car s’ils vont voir un psychologue, alors ils sont considérés comme faibles. Par conséquent, ils ne disent rien, jusqu’à ce que la souffrance devienne trop forte et que cela les conduisent à l’irréparable.
Le livre nous montre aussi une part du métier où le chiffre est plus important, que la vie des hommes et des femmes qui ont fait le choix de protéger et servir. Cet ouvrage retrace le témoignage de plusieurs policiers ou gendarmes, qui ont voulu mettre fin à leurs jours, car ils étaient épuisés et que leurs supérieurs refusaient de les écouter ou de les entendre. C’est un ouvrage qui est difficile mais très intéressant.