Jacques Pezzana
- AUTEUR
- AUTODIDACTE
- FANTAISIE
- HUMOUR
Il s’agit de mon premier roman, écrit avec un ami d’enfance, inspiré d’un scénario imaginé lors de notre adolescence. C’est un roman atypique et déjanté qui plaira aux lecteurs cherchant à se divertir. La quasi-totalité des avis reçus ont été très encourageants, vantant les nombreux rebondissements de l’histoire, la fluidité de l’écriture avec l’humour burlesque bien placé.
Pourquoi le Storytelling ?
J’assure moi-même la promotion avec une stratégie de communication basée sur l’originalité de l’histoire, avec l’alternance entre fiction et réalité, où volontairement j’entretiens le suspense sur les scènes les plus folles (réelles ou inventées ?)
Interview, impressions...
- Jacques, qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ? Comment est-il né ?
A 20 ans, nous avions eu l’ambition avec Julien d’écrire un scénario de long métrage pour le cinéma. Malheureusement nous n’avons pas réussi à nous démarquer pour trouver un producteur, et ce projet auquel nous croyions énormément est resté sans suite.
L’annus horribilis 2020, avec plusieurs mois de confinement et de couvre-feux, nous a conduit à réfléchir à de nouvelles occupations pour ne pas laisser la déprime s’installer. Aimant la lecture comme loisir depuis de nombreuses années, nous avons eu l’idée de réadapter notre scénario pour le transformer en roman, afin de mieux développer notre odyssée et la rendre plus mature, accentuant encore plus le côté rocambolesque de chaque scène.
Il était temps de m’approprier mon rêve d’être écrivain ; et parfois il faut du temps pour arriver concrètement à se lancer, et j’ai pu mettre à profit la période difficile de la crise sanitaire pour ne penser plus qu’à l’aboutissement de ce livre !
- Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Jacques : Je pense qu’il porte bien son titre et sa phrase d’accroche. C’est un roman atypique et déjanté qui plaira aux lecteurs occasionnels comme assidus, cherchant à se divertir sans prise de tête. Les premiers lecteurs/critiques ont confirmé avoir apprécié les nombreux rebondissements de l’histoire et l’humour burlesque toujours bien placé. La crise sanitaire a permis de relâcher le stress et la pression pour exorciser notre folie !
Julien : L’originalité est l’histoire décalée et éloignée du politiquement correct, avec l’alternance entre fiction et réalité, qu’une jeunesse ordinaire peut mettre sur écrit pour développer un univers rythmé. Sombrer dans la débauche mais sans jamais s’éloigner de la raison, choquer tout en faisant rire et sourire… Mais toujours avec un fond de bienveillance. Les premiers lecteurs ont vite perçu l’histoire cohérente vis à vis de notre description.
Jacques Pezzana
Julien Gilles
- Que vous ont apporté la rédaction et la publication de ce livre ? Comment assurez-vous la promotion ? Avez-vous une stratégie ?
C’est véritablement un sentiment d’accomplissement personnel. La publication est une consécration, une concrétisation de tout ce travail d’écriture, de recherches et d’ajustements pour que tout soit parfait. Pour assurer la promotion et la visibilité du livre, en plus des moyens (limités) qu’à notre éditeur, nous avons créé une carte de visite du livre que nous distribuons un peu partout. Nous utilisons également nos réseaux sociaux.
Enfin, ma stratégie de communication est basée sur l’originalité de l’histoire (éloignée du politiquement correct), avec l’alternance entre fiction et réalité, où volontairement j’entretiens le suspense sur les scènes les plus folles (inventées ou non ?). De plus, je le vends comme un « livre de divertissement », de par les nombreux rebondissements concoctés et les situations fantasques, en espérant que le bouche à oreille fasse son œuvre vers l’infini et au-delà !
- Quels ont été vos processus d’écriture ?
Ayant écrit le livre à 4 mains, nous avons dû nous synchroniser afin de trouver une méthode efficace de travail, avec notamment un serveur partagé pour synthétiser nos écrits ; et quotidiennement nous échangions.
Nous nous sommes boostés lorsque l’un ou l’autre avait un manque d’inspiration, et plusieurs concepts de l’un ont été repris par le second, ce qui a magnifié le rendu final.
Ma technique personnelle est d’écrire toutes les idées qui me viennent selon l’inspiration du jour (et quelquefois grâce à l’inconscient de mes rêves), et ensuite j’ai besoin de laisser murir avant de retravailler chaque phrase. J’ai une nature perfectionniste et cela peut prendre du temps avant qu’une partie ne soit finalisée une bonne fois pour toute.
Nous avons mis un peu plus de 6 mois pour écrire la première version, mais avons sous-estimé le temps de relecture, et cela a pris 6 mois de plus, afin de reprendre complètement certains chapitres pas suffisamment développés par rapport à d’autres.