Sophie Herrault
- ROMANCIERE
- COACH
- CONFERENCIERE
- BLOGUEUSE
L’écriture était inscrite dans mes gènes dès ma naissance, avec comme nom de famille Herrault (le hérault, messager du moyen âge) et Sophie (la sagesse). Messagère de sagesse et de spiritualité, je transmets ma passion de l’humain au travers de livres, d’interviews et d’articles de blog.
Aimant les défis littéraires et les livres de développement personnel romancé, c’est ainsi que sont nés : Les amants de lumière (romance), Je dangereux (thriller psychologique) et En quête d’un héritage de valeur (roman initiatique).
Pourquoi le Storytelling ?
L’auteur dépose toujours une part, plus ou moins importante, de lui-même dans ses écrits. C’est au travers de ses expériences, de son imaginaire, de ses rencontres, des lectures… que les histoires prennent vie.
Interview, impressions...
Comment est né ton premier roman ?
Je me suis formée à la PNL (Programmation NeuroLinguistique). Je pensais qu’il fallait écrire un mémoire pour valider le cursus et ce n’était pas le cas.
J’avais cependant commencé à écrire quelques pages pour évoquer en quoi les outils, que nous avions étudiés, pouvaient être utiles dans la relation de couple et la sexualité. Comme le mémoire n’était pas obligatoire, je me suis orientée vers la romance pour mettre mes apports en situation. Il est en effet plus facile de se les approprier au travers d’une histoire.
J’ai mis longtemps avant d’oser le publier. C’est un cambriolage qui m’a décidé à le faire. J’ai appelé ces situations « désagréables » des cadeaux mal emballés ! Sans ça, « Les amants de lumière » serait toujours à dormir sur mon ordinateur…
As-tu connu le syndrome de la page blanche ?
Si j’exclus toutes les excuses du type « manque de temps » et « manque d’énergie », je rencontre la panne d’inspiration lorsque, en tant qu’auteure et donc scénariste, je vais à l’encontre d’un personnage. Ils me livrent une histoire, comme des amis me raconterait leur vie. Tant que je les écoute !
Pour le thriller « Je dangereux », à la fin d’un chapitre, le héros avait une décision à prendre et son choix ne me convenait pas. Je n’ai pu reprendre l’écriture que six mois plus tard, lorsque j’ai accepté d’aller dans son sens. Un peu comme s’il me rappelait que l’histoire était la sienne, que j’étais à son service et non l’inverse (je peux comprendre que cela paraisse totalement loufoque pour qui n’a jamais écrit de roman).
J’en ai déduit que j’étais une sorte de « canal », c’est-à-dire que « on » me dicte les mots. Je fais donc désormais confiance en ce qui se présente et j’avoue que c’est beaucoup plus fluide depuis (rires).
Comment sont conçues tes couvertures de livres ?
Selon moi, une bonne couverture donne envie d’acheter le livre, doit répondre aux critères du genre littéraire et suggérer l’histoire sans pour autant la raconter. Pour les deux premiers romans, j’ai fait appel à une graphiste, Diane Korzine, à qui j’avais décrit en détail (avec un cahier des charges de 4 pages) ce que je voulais comme illustration. Elle a su mettre en image exactement ce que j’avais en tête.
Pour le 3ème roman, j’ai utilisé l’intelligence artificielle pour obtenir des illustrations de forêt amazonienne. J’ai ainsi pu créer une dizaine de couvertures très différentes que j’ai soumis à ma communauté de lecteurs.
Au final, trois d’entre elles sont ressorties ex-æquo en nombre de votes. J’ai retenu celle que je préférais et j’y ai ajouté les éléments qui étaient appréciés pour les 2 autres, à savoir un soleil, la mise en évidence d’un chemin et une jeune femme que l’on a envie de suivre…
Participes-tu à des concours, des prix ou des appels à textes ?
Chaque fois que j’en ai l’occasion et le temps… Cela me permet de sortir de ma zone de confort et d’aller explorer des genres et des sujets variés avec des contraintes rédactionnelles et temporelles.
Je suis ouverte à toute proposition pour venir faire découvrir mes livres sur le département De Loire Atlantique (44) et ailleurs !
C’est grâce à un appel à textes que j’ai écrit « Cœur en ruine ». J’y raconte l’histoire d’amour de la fée Viviane avec Merlin l’enchanteur. Ce récit a été publié par la maison d’édition Le grand chien noir sur un dolmen, dans une anthologie intitulée « Ruines 17 auteurs 17 textes ». C’était une belle surprise, quand on sait que je n’avais jamais écrit auparavant dans le genre requis, à savoir imaginaire et féérie.
J’ai aussi écrit « Les voies de Dieu » pour répondre à un concours de nouvelles organisé par des architectes, en se basant sur un bâtiment existant. J’ai choisi d’évoqué la cathédrale de Monreale en Sicile, mettant en scène une passeuse d’âme qui échange avec un artisan de l’époque.
Pour les curieux, ce texte est téléchargeable gratuitement sur mon site internet.