• David, comment-vous est donc venue cette passion pour l’écriture ? Quel a été l’élément déclencheur ?

Passionné de thriller et de séries américaines – surtout juridiques et policières – depuis toujours, c’est ce qui m’a donné envie d’inventer mes propres scenarios. Enfant, je rédigeais des histoires sur un cahier et un jour, mon grand-père maternel m’a offert une machine à écrire électronique. Dès lors, je me suis mis à écrire des textes différents. Je m’inspirais à l’époque des séries américaines que je regardais.

J’ai toujours eu cette envie d’écrire un roman mais j’avais peur de me lancer et d’affronter le refus des maisons d’éditions. Mais j’ai toujours cru en la devise « Ne laisse jamais tes rêves au bord de la route ». Un jour en allant au travail, j’ai acheté le livre « le poète » de Michaël Connelly, que j’ai lu très vite. Il m’a donné le déclic, l’envie d’écrire… Et c’est à partir de là que je me suis demandé : « Pourquoi pas moi ? »

• En tant qu’auteur à présent, qu’est-ce que ça signifie ?

Pour moi, être auteur, c’est pouvoir faire voyager les lecteurs dans son histoire, leur faire ressentir diverses
émotions…et leur donner l’envie de dévorer son roman ! Pour le moment, je ne réalise pas ce qui se passe. Je vis un rêve de gosse. Être publié, c’est une consécration pour moi. Pouvoir partager mes écrits et faire passer un moment agréable à mes lecteurs me comble. Avoir son roman en rayon dans une librairie ou grande surface, mais quelle reconnaissance!
Pour écrire, j’ai besoin de calme. J’essaye de me mettre à la place de chacun de mes personnages, de comprendre l’émotion qu’ils doivent avoir, de vivre les scènes dans mon esprit pour mieux me projeter dans l’histoire.
Il y a des moments de stress, de doute, d’impatience, mais tout cela motive pour écrire et aller de l’avant.

• Comment vivez-vous la critique, qu’elle soit positive ou négative ?

C’est toujours une énorme satisfaction, une grande fierté et je ne réalise toujours pas que ce soit mon roman ! Après, je sais qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, mais une remarque méchante et non constructive blesse énormément, surtout si on débute. Il faut passer outre pour avancer.

La critique négative mais constructive, je la rencontre notamment grâce aux bêtas lecteurs à qui je fais appel après l’écriture final de mon roman. Mes bêtas lecteurs sont généralement des personnes qui aiment lire, qui aiment le genre que vous écrivez. Ils sont très objectifs et j’ai grandi dans mon style d’écriture, dans la syntaxe grâce à eux. Ils m’apportent énormément de réflexion et de conseil pour pouvoir avancer et corriger des tournures de phrases, des coquilles aussi.

• Cela vous a-t-il été difficile de vous faire publier ? Avez-vous de nouveaux projets d’écriture ?

Dans un premier temps, je me suis auto-édité et à peine 1 mois après, une maison d’édition m’a repéré et a publié mon roman pour me donner une chance. Une superbe aventure a alors commencé… En 2018, j’ai pu en tant qu’auteur, participer au salon du livre de Paris. J’étais le petit parmi les plus grands. J’avais à quelques mètres de moi, Monsieur Jean TEULE et Madame Amélie NOTHOMB. Ce fut une expérience enrichissante.

Des projets d’écriture ? Oui, je griffonne sur mon petit calepin noir et j’imagine le prochain roman. Je vais rééditer les deux premiers roman qui feront parti d’une série et un petit nouveau sortira sous peu.