Jean Carmassi
- AUTEUR
- ROMAN
- PHILOSOPHIQUE
- INITIATIQUE
L’écriture est pour moi un vecteur permettant le partage des idées, de l’espoir et de l’empathie avec son prochain. Un jour, mon ami Didier m’a dit ceci : » Jean, tu es un passeur ! » Il ne pouvait pas mieux définir ce que je ne saurais faire moi-même.
Pourquoi le Storytelling ?
L’écriture met en jeu des mécanismes inconscients qui dévoilent, autant pour l’auteur que pour le lecteur, la grande richesse de l’âme humaine.
Interview, impressions...
- Jean, si vous deviez vous présenter en quelques mots ?
Par où commencer ? Quarante-quatre années de vie commune me lient à une femme patiente, quant au temps que je passe à écrire. Je suis, à soixante-cinq ans, père de deux enfants et quatre fois grand-père. Voici mon essentiel ! Pour le reste, j’ai fait carrière dans la mécanique de précision après avoir obtenu un CAP de mécanique générale.
Néanmoins, passionné par la littérature depuis ma petite enfance, j’ai toujours écrit plus ou moins. Des petits poèmes au début, puis des textes en prose. Il y a huit ans, j’ai fait paraître mon premier roman « Le vieil homme et l’enfant de la forêt » chez Chapitre.com. De bons retours m’ont encouragé et, ayant pris ma retraite depuis, je consacre aujourd’hui une grande partie de mon temps à l’écriture.
- D’où vous vient cette envie d’écrire ?
L’envie m’est venue très tôt, sans doute alimentée par les livres que je lisais. J’avais onze ou douze ans, peut-être, quand pour la première fois, je pris un cahier pour écrire une histoire de science-fiction dans laquelle il était question d’extraterrestres venus nous rendre visite pacifiquement, mais contre qui les humains réagissaient avec violence par peur.
La peur est devenue pour moi un sujet à part entière. L’existence survient avec la peur et finit normalement par l’amour. Mon envie d’écrire en bas âge fut refoulée, car je me trouvais dans un environnement familial peu favorable. J’ai recommencé à écrire vers vingt ans.
- Comment écrivez-vous ?
J’écris très tôt le matin, quatre ou cinq heures. Je suis souvent réveillé par des phrases qui s’enroulent dans mon esprit et qui me reviennent quand j’écris. Ou bien des scènes, des paysages en couleur, avec un grand réalisme. Je ne dresse jamais de plan.
La conclusion me vient généralement en cours d’écriture. Il semble que l’histoire cogite dans ma tête avant que je la couche sur le papier — façon de parler, car j’écris sur un clavier, seulement sur papier lorsque j’y suis obligé, en voyage ou en vacances, par exemple. Je peaufine ensuite le premier jet. C’est ainsi que j’ai écrit « Le vieil homme et l’enfant de la forêt » et « Bienvenue à Leer », tomes 1 et 2.
La chute de mon deuxième roman est apparue en cours d’écriture aux deux tiers de l’ouvrage.
- Que projetez-vous après ces deux romans ?
Après avoir fait paraître, en 2015, mon premier roman, j’ai écrit l’histoire du héros qui incarne le rôle du vieil homme. Ce troisième roman met en scène la vie intérieure et sociale d’un jeune professeur de philosophie, Charles Müntzers, qui enseigne au début de sa carrière à Paul Valéry à Montpellier, puis à la Sorbonne, où il donne des conférences.
Sa quête initiatique, sa vie intellectuelle, ses amours, sa lutte pour la survie de la liberté de penser dans un monde qui s’ostracise, son souci de transmettre, tout cela l’amène à braver des forces de plus en plus coercitives. L’action de ce roman s’engage en 1994 et aboutit à une dictature mondiale en 2034.
Pressentant depuis le début cette dérive civilisationnelle, le philosophe essaye toute sa vie durant de dessiller ses contemporains. Cette lutte acharnée l’amène au bout du compte au bannissement et à l’exil. Je peaufine et corrige actuellement ce troisième roman, toujours sans titre, que je jugeais non abouti à l’époque.