Pascal Neufville
- AUTEUR
- ROMANCIER
- POLARS
- MUSICIEN


Je suis tombé dans l’écriture par goût, mais surtout par hasard. J’avais, depuis toujours, couché mes idées sur le papier. Pour mon métier, et pour mon plaisir. Mais de là à rédiger des romans…
C’est pourtant ce qui m’arrivera ! Après avoir écrit la biographie de ma mère, puis mon autobiographie, je suis entré dans la fiction : mon quatrième roman vient de paraître
Pourquoi le Storytelling ?
Mes amis aiment dire de moi que je suis un « raconteur d’histoire ». C’est sans doute vrai. Mon imagination fonctionne, je crois, assez bien. Le cinquième roman est en route, le sixième est en préparation!

Interview, impressions...
Comment écrivez-vous?
J’ai besoin, avant de démarrer une histoire, d’en déterminer le lieu, l’ambiance, l’atmosphère. L’action de mon premier roman se déroulait au bloc opératoire. Celle du deuxième dans un manoir.
Celle du troisième au sein d’une université en 1973. J’ai installé mon quatrième roman au sein d’une institution d’enseignement catholique à Toulouse. Ce n’est que lorsque j’ai, psychologiquement, pris possession du lieu, que je peux créer l’histoire et les personnages…
- Pourquoi vos romans s’attardent-ils plus sur l’enquête que sur le crime ?
Pour plusieurs raisons : l’enquête menée par les policiers ou les gendarmes est souvent longue, fastidieuse, inattendue et pleine de rebondissements. On y rencontre des personnages et des situations auxquels on ne s’attend pas. Le crime, lui, est figé dans le temps. On sait très vite ce qu’il s’est produit (assassinat, enlèvement).
Il y a peu de chance que l’on découvre, une fois l’autopsie pratiquée, quelque chose que l’on ignorait. L’enquête nous fait voyager, le crime, lui, nous indique juste la destination du voyage ! L’autre raison est plus pragmatique : je ne saurais pas, je crois, décrire un crime sanguinolent comme ceux que nous racontent les auteurs de thrillers. Laissons-les opérer, ils savent très bien nous faire peur juste avec des mots !
- Votre héros, Hippolyte Delay, est né au deuxième roman. Souhaitez-vous le faire vivre longtemps ?
Aussi longtemps que lui-même le voudra ! Je le qualifierai volontiers de « anti-héros » car, tout comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir (Le Bourgeois Gentilhomme de Molière), Hippolyte résout des enquêtes malgré lui.
Mais à la différence des enquêteurs professionnels, il le fait en dilettante et c’est sans doute la raison principale de ses succès. Faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux ! Ah, une indiscrétion : il est probable qu’Hippolyte Delay prenne quelques vacances après ses aventures du cinquième roman !
- Où situerez-vous l’action de votre cinquième roman ? Et le sixième, vous y pensez ?
L’action de cette nouvelle aventure d’Hippolyte Delay se situera dans un domaine viticole au sein du Bordelais, dans le terroir des vins de Pomerol. Une fois de plus, notre détective amateur sera mêlé, bien malgré lui, à cette histoire où le vin sera le véritable héros !
Quant au sixième roman, il s’agira, sans doute, d’un roman historique dont l’action se déroulera à Rouen durant la seconde guerre mondiale. L’histoire d’une mère et sa fille sous les bombes larguées par les alliés… Comme je le disais plus haut, il s’agit pour Hippolyte Delay, comme pour son auteur, de faire une pause, mais sans aucun doute, pour mieux revenir…