Olivier Vetter
- AUTEUR
- DECONSTRUIT
- CURIEUX
- QUEER
J’écris pour le plaisir. Je m’inspire de ce que je vois, entends, lis. Curieux de nature, je m’intéresse au monde qui m’entoure avec une prédilection pour l’environnement, le féminisme et tout ce qui concerne les questions LGBTQI+
En tant que lecteur, je cherche le point de vue qui m’enrichira, le pas de côté qui m’éclairera.
Pourquoi le Storytelling ?
Parce que je ne peux pas faire autrement. Parce que c’est plus fort que moi, je ne peux pas faire autrement. Parce que la plupart des romans restent à écrire. Parce que l’écriture me permet d’échapper au quotidien.
Interview, impressions...
Qui êtes-vous ?
Je suis un auteur amateur. J’écris pour le plaisir pendant mon temps libre, lorsque je ne travaille pas. Je ne prétends pas que l’écriture n’est pas un travail. Bien au contraire. Mais il faut bien gagner sa vie. Né en 1966 (je vous laisse calculer mon âge), à Orléans, je vis dans le Limousin depuis 2003, après un passage de huit ans à Paris. Je partage désormais mon temps entre Limoges et la Corrèze.
Quels sont vos thèmes de prédilection ?
L’époque actuelle m’intéresse, avec ses outrances, ses crises, ses questionnements, ses dangers. Pourtant, l’avenir m’inquiète.
L’obscurantisme qui monte. La guerre qui se rapproche. Je ne suis pas vraiment optimiste. Mais comment l’être. D’un autre côté, je pense que l’avenir n’a jamais été aussi ouvert. Je suis donc partagé entre la peur et l’espoir.
L’écologie et le féminisme m’intéressent, tout comme les identités masculines et féminines. Pourquoi se sent-on garçon ou fille? A partir de quels ingrédients se fabrique notre identité? Comment déconstruire la masculinité, mais également la féminité? Un entre-deux n’est-il pas possible? Pourquoi faudrait-il obligatoirement choisir? Ces questions m’interpellent.
Je défends les causes LGBTQI+ et tout particulièrement le queer. Chacun devrait pouvoir vivre comme il le souhaite sans risquer de se faire insulter ou agresser. Vivre sa vie n’empêche pas les autres de vivre la leur. Rien ne leur est retiré.
Pouvez-vous nous décrire votre style, vos influences ?
Mon style reste simple. J’utilise des phrases courtes sans fioritures. Je traque les adjectifs, les adverbes et les expressions alambiquées. J’essaie d’aller à l’essentiel. Je ne suis pas un adepte des belles phrases à rallonge. Je chasse les lourdeurs. Je prends plaisir à écrire des textes courts qui décrivent des scènes simples que j’observe dans la rue.
Ces instants de vie me permettent, d’aller à l’essentiel. Chaque mot compte. Rien ne doit être en trop.
En ce qui concerne les romans, je peux aussi bien écrire des dystopies (Les mazurkas) que des histoires qui s’inscrivent dans l’époque actuelle ( La lignade, Mascara). Tout mes textes n’ont pas été publiés. Certains le seront peut-être un jour, et d’autres pas. Car je souffre d’un gros défaut; je suis perfectionniste.
Mes influences littéraires sont variées et fluctuantes selon les périodes. Je lis surtout des romans de femmes. Mayliss de Kerangal, Lolo Lafon, Constance Debré, Virgine Despente, Alice Zeniter…
Quels sont vos projets ?
Tout d’abord, faire découvrir mon dernier roman, Mascara, que je viens de publier en auto-édition. Ce texte me tient particulièrement à coeur. Ecrit il y a dix ans, il n’a été lu que par quelques personnes. Il mérite mieux. Il aborde la question transgenre.
Mon précédent roman, Les Mazurkas, est toujours disponible. La suite que j’ai écrit ne me satisfait pas pleinement. Je la remanierai peut-être un jour.
J’aimerais partager mes textes avec un maximum de lecteurs et de lectrices. Je pense qu’ils le mériteraient. L’idéal serait de trouver un éditeur. Ainsi, je rêve de découvrir un jour l’un de mes livres dans la vitrine d’une librairie.
Mon dernier roman se bonifie entre deux versions. Il porte sur le queer, sur la difficulté de savoir qui on est et sur le poids des stéréotypes.
D’autres histoires viendront ensuite car je ne manque pas d’idées, juste de temps.