Guylaine Bisson
- AUTEURE
- ARTISTE-PEINTRE
- AUTO-EDITION
- PHOTOGRAPHE
Les trois volumes de cette saga historique sont les premiers livres écrits par Guylaine Bisson. Ils sont le fruit de plusieurs années de recherches historiques et locales. Ces livres sont imprimés par Coollibri, en auto édition.
Pourquoi le Storytelling ?
L’auteure décrit avec beaucoup de réalisme la vie quotidienne d’une époque révolue, les conditions d’existence, les coutumes ; tout ceci mêlé à l’histoire locale et à l’histoire de France, permettant au lecteur de bien se situer dans l’espace temps.
« Un travail de détective pour faire revivre des personnages dans un contexte historique crédible et captivant. »
Interview, impressions...
- Pourquoi dit-on de vous que vous êtes une artiste / auteure?
La peinture et l’écriture sont mes deux passions.
J’ai commencé à peindre, il y a…déjà un certain temps (je n’ose plus compter les années…) Au cours d’un de mes voyages au Québec, j’ai rencontré une artiste peintre grâce à laquelle, mon style, tout d’abord figuratif s’orienta vers l’abstraction. Je suis constamment en quête d’effets surprenants, j’aime jouer avec les pigments, les matières, les médiums. Je ne fixe aucune limite à la créativité dans la composition mes toiles.
J’aime cette liberté d’expression qui donne libre cours à mon imagination.
L’écriture, me tenait à cœur depuis de nombreuses années, mais une profession chronophage m’empêchait de réaliser ce rêve. Passionnée d’histoire, avant d’écrire, j’ai fait énormément de recherches historiques, c’était là un véritable travail de détective pour aboutir au récit d’une histoire vraie dont le résultat est bien opposé à la peinture. D’un côté tout est abstrait, irréel, de l’autre, tout doit être vrai, justifié.
- Pourquoi avoir fait le choix de l’auto édition ?
Lorsque le premier volume de la saga historique « Le prix de vertu » – Marie Lelandais a été terminé, je l’ai présenté à un éditeur normand, spécialisé dans l’édition des histoires normandes. Dans un premier temps, après avis favorable du comité de lecture, il était décidé de me publier. Cependant, habitant désormais en Nouvelle Aquitaine, l’éditeur est revenu sur cette décision prétextant que je n’habitais plus en Normandie ; à contrario, en Nouvelle Aquitaine, on me dit que l’histoire se passe en Normandie et ne rentre pas dans le cadre de leurs publications.
Devant tant de complication, j’ai pris la décision de m’auto publier.
Je fais moi-même la promotion de mon livre au cours de mes expositions peinture, uniquement, pour l’instant.
- Avez-vous reçu des avis de lecteurs?
Oh oui ! J’en ai reçu et j’en reçois toujours. Je suis moi-même étonnée du succès que rencontre ce roman historique.
J’ai réédité à plusieurs reprises les 2 premiers volumes. (Il faut dire qu’étant en auto édition, je dois faire l’avance financière de l’impression et je ne les commande donc que par 20 ou 30).
Dernièrement, un artiste sculpteur m’a récité un passage du premier volume qui l’avait profondément marqué. Une lectrice qui avait acheté les 2 premiers volumes par correspondance est venue m’acheter le 3ème volume lors de ma dernière exposition peinture pour le plaisir de faire ma connaissance et d’en discuter. Une autre est venu m’apporter un énorme bouquet de fleurs, une autre m’a téléphoné pour me dire qu’elle a pleuré en lisant cette merveilleuse histoire. Ce n’est pas qu’une lecture pour les femmes, des hommes m’ont également acheté ce livre.
L’histoire de Marie est lue jusqu’au Québec.
- Avez-vous d’autres projets d’écriture?
J’ai un projet personnel qui est d’écrire autour du lien qui unit mes enfants à Guillaume le Conquérant, mais ce ne sera pas publié.
Amoureuse de voyages, après plusieurs séjours en Inde, j’ai réalisé des livres carnet de voyages, livres de portraits, etc.. que je mettrai prochainement sur ce site.
Mais plus sérieusement, je pense écrire à nouveau l’histoire d’une autre personne récipiendaire du prix de vertu.
L'Ecriture...
Marie Lelandais « Le prix de vertu » – 1789/1839 – Le passais – T1
Marie LELANDAIS « Le prix de vertu » – 1789/1839 – Le Passais
En 1902, Julien Salles, maire de Flers dans l’Orne présenta à l’Académie Française un mémoire relatant la vie de Marie LELANDAIS (1821-1902), afin que lui soit décerné « Le Prix de Vertu ». 110 ans plus tard, Marie revient raconter sa vie à Côme, que 7 générations séparent.
Elle raconte sa vie simplement, parfois avec son parler du pays bas-normand et toujours avec honnêteté, sincérité et humour.
Afin que Côme comprenne bien comment elle a vécu et pourquoi sa vie a été celle qu’elle fût, elle entreprend de commencer son récit par l’histoire de ses deux grands-pères : le « Bleu » et le « Blanc » ou le « Républicain » et le « Chouan », qui s’affrontèrent pendant la Révolution.
Elle raconte le monde rude des paysans normands de cette époque, nous raconte sa vie en tant que bonne de ferme dans ce début de 19éme siècle.
Il s’agit d’une histoire réellement vécue où l’histoire d’une personne, l’histoire locale et l’histoire de France se mêlent.
Il s’agit là du premier volume de cette saga historique 1789/1902
« Cette personne a existé : c’était Marie-Jeanne-Julienne Lelandais. Tout le monde dans la contrée connait la belle conduite et le dévouement de cette fille……Profitant de la confiance qu’elle m’a accordée, je lui fais raconter tous les détails de son existence ; elle me fait souvent couler des larmes, mais à chaque visite, je recommence à la questionner tant j’éprouve d’émotion et de bonheur à entendre cette brave fille me parler avec simplicité et comme d’une chose toute naturelle des actes d’héroïsme qu’elle a accomplis.. »
Marie Lelandais « Le prix de vertu » – 1840/1861-Domfront – T2
Marie LELANDAIS / « Le prix de vertu » / 1840/1861 – DOMFRONT
Volume 2 de cette saga historique
Marie Lelandais, aurait pu se fondre dans la population sans que personne ne la remarque, tant elle était discrète. Mais c’était sans compter sur Julien Salles, Maire de Flers, qui, ému par sa vie, décida d’en écrire les détails dans un mémoire qu’il présenta à l’Académie française, pour qu’un prix de vertu lui soit accordé.
C’était en 1902.
Aujourd’hui, Marie revient nous faire le récit de sa vie en s’adressant à un petit garçon, Côme, que 7 générations séparent. Elle lui raconte avec simplicité ce qu’était sa vie dans ce 19éme siècle.
Dans le premier volume, son récit s’arrête en 1840, lorsque qu’un banquier vient la sortir de l’enfer où elle vivait. Une nouvelle vie s’offre alors à elle, une vie de confort, de sécurité. Elle connaîtra l’amitié sincère et rencontrera l’amour. Mais ce bonheur durera-t-il, dans ce siècle bercé par tant de transformations politiques, techniques, économiques et sociales ?
Elle connaîtra dans les moindres détails les turbulences d’une famille bourgeoise, qui à l’automne de sa vie, fera prendre un détour insoupçonné à son destin.
La vie n’est-elle faite que d’un éternel recommencement ?
Marie Lelandais « Le prix de vertu » – 1861 / 1902 – Paris-Flers T3
Marie LELANDAIS / « Le prix de vertu » / 1861/1902 – PARIS-FLERS
3ème et dernier opus de cette saga historique !
1861, Jacques-François LOUVEL, banquier de Domfront et protecteur de Marie, meurt brutalement et bizarrement. La banqueroute est inévitable.
Paul-Prosper, le frère et associé de la banque Louvel frères, et directeur de la ferme-école du Saut-Gautier, disparaît à son tour. Seule la veuve doit faire face aux créanciers et sa ruine est inévitable.
Marie, sans hésiter et fidèle à la promesse qu’elle fit à son maître sur son lit de mort, décida de sauver sa famille du déshonneur et du scandale en fuyant avec elle et ses enfants pour la capitale, laissant derrière elle, son pays, sa famille, son amour.
Réussira-t-elle à survivre dans ce Paris misérable de ce début de 19ème siècle où une foule de personnes s’engouffre pour se noyer dans la masse ? Neuf ans plus tard, la guerre est annoncée. À nouveau, il faut fuir, se battre et recommencer…
L’auteure, Guylaine Bisson, originaire de Bellou-en-Houlme, un petit village de l’Orne a depuis sa tendre enfance, été passionnée de généalogie et d’histoire locale.
Le hasard, peut-être guidé par Marie Lelandais, lui a mis entre les mains l’écrit que Julien Salles, Maire de Flers dans l’Orne, a transmis à l’académie française en 1902. Ce texte, relatant les grandes lignes de la vie de Marie Lelandais, fut retenu par les académiciens qui décidèrent de lui attribuer le Prix Monthyon ou Prix de Vertu, haute récompense pour son sacrifice et son dévouement.
De ce mémoire, Guylaine Bisson a su, à force de recherches, d’enquêtes, de lecture, en faire un roman, décliné en 3 volumes, digne d’une série télévisée.
La façon dont Marie perçoit et raconte sa vie, avec force, énergie et humour, donne à ce roman, parallèlement à son histoire, une étonnante vision de l’histoire de France de ce 19ème siècle.
Le roman de l’histoire de Marie Lelandais, ne se lit pas tout simplement, il se dévore.