La marque du reproche

Hippolyte Delay est un amateur de cigare autodidacte. Il vient d’intégrer un prestigieux club de passionnés de Havanes, et il n’en est pas peu fier. Il y côtoie tout ce que la cité de Calandreville compte de notables. Parmi eux, Maître Lecornu, notaire, qui reçoit dans son manoir. La bibliothèque, meublée de fauteuils chesterfield, accueille luxueusement tout ce petit monde. Mais, pendant ce temps, une jeune fille a été enlevée. Le commandant de gendarmerie Lopez, grand amateur de cigares lui aussi, va demander de l’aide à ce brave Hippolyte pour résoudre cette enquête qui s’annonce délicate… Et si le maître des lieux avait quelque chose à se reprocher ?

Pascal Neufville écrit là sa deuxième fiction, après « Homicide au Bloc Opératoire ». L’ambiance chic et feutrée des soirées dégustation de cigare dans cette bibliothèque cosy nous ramène immanquablement vers un univers de style anglais cher aux autrices d’outre-Manche. Un cheminement difficile pour cette intrigue (où les suspects sont nombreux), et un final inattendu, rendent ce récit haletant.